Allegre Arthur Eugène 111°RI et Plie Charles Julien 112°RI
Soldat de 2e classe
Né le 22 février 1890 à Sablet (84)
111e Régiment d’Infanterie
Mort le 20 août 1914
A Dieuze, Bidesdroff (Lorraine)
Tué à l’ennemi
Fils de Joseph Félix et de Dupay Valérie
Plie Charles Julien
Célibataire
Soldat de 2e classe
Né le 9 janvier 1890
112e Régiment d’Infanterie
Mort le 20 août 1914
A Bidesdroff (Lorraine)
Mort à l’ennemi
Fils d'Eugène Charles et Borel Marie Reine
Le 111e RI d’Antibes et le 112e de Toulon forme la 57e brigade de la 29e division du 15e Corps d’Armée. Ce sont tous deux des régiments d’active.
Le 111e quitte Antibes le 9 août 1914 pour arriver à Diarville dans la nuit du 10 au 11 août.
Le 112e RI quitte Toulon pour la frontière les 7 et 8 août 1914 et débarque à Diarville le 9 et 10 août (Meurthe et Moselle).
Allegre Arthur et Plie Charles entendent les premiers échos de la guerre. En effet, la 30e division (Avignon) est sur le point d’entrer brutalement dans la bataille à Lagarde, petit village en Lorraine annexée où les 58e et 40e RI perdront chacun le tiers de leur effectif.
Le 112e RI passe la frontière le 14 août et le soir-même prend d’assaut de village fortifié de Moncourt où l’artillerie ennemie fera subir des pertes sensibles au régiment. Le capitaine Escautier fut le premier officier tué.
Le 14 août 1914
Le 111e RI est lui en réserve. Deux bataillons, l’un derrière l’autre se portent à l’attaque à la suite du 112e et comme lui, subiront des pertes causées par l’artillerie ennemie qui tire sur le flanc des troupes d’attaques.
Les deux bataillons subirent des pertes élevées et à la tombée de la nuit, le 111e RI concourt du village que l’ennemi évacue en se retirant vers le Nord-Est.
De Moncourt, ils se portent vers Dieuze puis Bidesdroff.
Le 19 août 1914
Le 111e est en première ligne pour l’attaque de Bidesdroff qui est enlevé par la 57e brigade. L’ordre est donné de suspendre la marche en avant. L’artillerie ennemie est extrémement violente et durera jusqu’au soir.
Il établi des avant-postes de combat sur la ligne Bidesdroff , cote 222 et la ferme Wolfert.
Vers 21 heures, les Allemands attaquent Bidesdroff. Les troupes qui défendent le village l’ont solidement organisé et tiennent bon. Ces tentatives se reproduiront plusieurs fois pendant la nuit sans succès.
Le 20 août.
Un léger brouillard flotte sur le champ de bataille. Les Allemands en profitent pour exécuter avec des moyens puissants une attaque violente appuyée par l’artillerie lourde.
Dés le début la plupart des officiers et sous officiers tombent au 111e. L’attaque est très violente et cause des pertes sérieuse aux régiments. C’est probablement durant ces attaques et contre-attaques que tomberont nos deux enfants de Sablet.
Sur le point d’être enveloppées, les compagnies se portent par échelon, en arrière du canal, suivi de très près par l’ennemi qui tire en marchant.
Les débris du 111e RI se retirent du coté de Zommange où ils reçoivent l’ordre de défendre le village jusqu'à une heure déterminée. Le lieutenant-colonel arrête au passage les restes de diverses unités et réuni environ 1000 hommes.
Après avoir pris contact avec l’ennemi ils quittent la position à l’heure prévue.
La retraite commence.
Prisonnier français au début du moi de septembre en partance pour l'Allemagne
Tombes Allemandes à Dieuze