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58e RI 14/18 Vaucluse
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18 novembre 2007

Gilles Gabriel Louis et Roux Gabriel Louis Marius Chauvoncourt 258° RI

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GILLES Gabriel Louis

Sergent fourrier

Né le 24 décembre 1882 à Séguret (84)

258°RI (régiment de réserve du 58°RI Avignon)

Mort le 26 septembre 1914

A Chauvoncourt dans

la Meuse

Tué à l'ennemie

Fils de Joseph Marius et de Meffre Marie Louise

Epoux de Perben Marie Rose Frédérique

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ROUX Gabriel Louis Marius

Soldat de 2° classe

Né le 3 avril 1884 à Sablet (84)

258°RI (régiment de réserve du 58°RI Avignon)

Porté disparu entre le 2O et le 27 septembre 1914

Dans la région de St Mihiel (Meuse)

Fils de Léon joseph Nicolas et de Joubert Marie Thérèse

Le 258° régiment d'infanterie est le régiment d'infanterie de réserve du 58° d'Avignon.

Pour information :

            A cet instant de la guerre, chaque régiment d'infanterie d'active compte un régiment de réserve, réservoir d'hommes, sensé pourvoir aux pertes de son homologue.

En 1914, il existe 173 régiments d'infanterie d'active répartis sur le territoire français et chacun d'eux compte un régiment de réserve.

Pour trouver le régiment de réserve de chaque régiment d'active, il suffit d'ajouter 200.

Exemple 58° RI + 200= 258° RI

            Il fait parti de la 149° Brigade, 75° Division Général Vimard, 3° groupe des divisions de réserve Général Pol durand.

            Le régiment se forme dans la caserne Chabran en Avignon puis du 8 août 1914 au 15 août 1914 stationne à L’Isle sur Sorgue. Le régiment a une formation alpine et doit se transformer en formation de campagne normale suite à la neutralité de l’Italie. Il rejoindra le front de l’est et stationnera dans la région de Verdun et des hauts de Meuse.

            Il embarque le 21 août avec Gille Gabriel Louis et ROUX Gabriel Louis Marius  pour rejoindre leurs petits camarades sur le front le 22 Dugny à

6 Km

de Verdun.

embarquement_infanterie_011

  A cette date le régiment compte 2 bataillons de 1000 hommes chacun.

      Les premiers combats meurtriers pour le 258° débutèrent le 25 août à Buzy et firent environ 100 morts et 300 blessés, dans ce nombre, se trouvaient des Vauclusiens.

051705158582

Du 6 au 9 septembre entre Souilly et Ippécourt perd 35 morts et 120 blessés.

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Le 22 entre vigneulles et Spada il pert  950 hommes tués ou blessés.

           Le 25 septembre combats de Chauvoncourt.

Le 25 septembre à la pointe du jour les Allemands maîtres de Saint-Mihiel et de toutes les hauteurs de la rive droite y compris le fort du Camp des Romains attaquent violemment Chauvoncourt et s'en emparent, mais ils ne parviennent pas à déboucher au-delà.

            Leur nombreuse artillerie occupe les coteaux de la rive droite et est absolument maîtresse du terrain. Nos batteries restent complètement silencieuses dans tout le secteur. Le Camp des Romains est entre les mains de l'ennemi, le fort des Parodies écrasé depuis la veille par un bombardement ininterrompu, tient toujours mais ne tire plus.

            Le 26 matin, vers 5 heures, le régiment reçoit Tordre d'atta­quer Chauvoncourt et de rejeter l'ennemi sur la rive droite.

            Du Malinbois où il est installé le 258e a devant lui une croupe absolument dénudée qui descend vers Chauvoncourt et

la Meuse. La

distance à parcourir  sans  un  abri, sous le  feu des batteries de la rive droite et des lignes d'infanterie retranchées en avant de Chauvoncourt, est d'environ

1500 m

. Sur tout le parcours on est complètement en vue des lisières du faubourg et des hauteurs de la rive droite qui décrivent un vaste demi-cercle autour du pont d'attaque. L'ennemi y a du reste installé de nombreuses batteries.

embarquement_infanterie_011

L'opération paraît très difficile. Heureusement un brouillard intense la favorise au début.

Le 258e est en première ligne, le 5e Bataillon en avant, le 6° derrière. Les 2 lignes se confondent bientôt dans la marche d'approche et n'en forment plus qu'une. Le 240° est en soutien. Le régiment s'avance en bon ordre et, favorisé par le brouillard, il peut se porter à

500 mètres

environ des tranchées ennemies sans essuyer des pertes et même sans être vu. Le brouillard cependant commence à se dissiper, la fusillade vive commence, le crépitement des mitrailleuses se fait entendre. On avance toujours en répondant au tir de l'adversaire. L'artillerie, profi­tant de l'éclaircie, commence son tir sur nos lignes. Les pertes sont tout de suite élevées ; malgré cela nos hommes tiennent bon; des sections entières sont fauchées devant les tranchées. Nos pertes sont considérables. Certaines unités approchent assez de l'ennemi pour tenter un assaut, la 17e compagnie est du nombre. Elle est conduite par le Lieutenant de réserve Vintigliano arrivé depuis deux jours; il a pu entraîner sa compagnie jusqu'à

250 mètres

des tranchées, il tombe frappé mortellement,

La Compagnie

assaillie par une violente fusillade se retire en désordre vers la lisière du bois.

           

Le 6° Bataillon a suivi le 5e dans cette marche en avant, et comme lui a payé un large tribut au pays. Cependant quelques compagnies fléchissent et se retirent sur les bois. Leur exemple est suivi et peu à peu il ne reste plus que des morts et des blessés sur ce plateau que l'on a traversé le matin pour ce porter à l'attaque, avec, au cœur, quelque espoir de succès.

            En quelques instants le régiment a été presque anéanti et ses débris jonchent le sol, alignés en face des tranchées allemandes. Le reste se replie au bois de Malinbois.

            Tous les capitaines sont tués ou blessés.

            Les bataillons sont commandés par les lieutenants de réserve et la moitié des compagnies n'ont plus d'officiers et sont sous les ordres des sous-officiers.

            Les effectifs sont réduits à:

            13 officiers dont 3 médecins. 834 sous-officiers et soldats.

Officiers tués :

                        Capitaine Reboulet.

            Capitaine Meynard.

             Lieutenant Vintiguano.

             Lieutenant Verdet.

             Lieutenant De Dianoux.

Officiers blessés ou disparus :

             Capitaine Balmet.

             Capitaine Châtaignier.

             Capitaine Argaud.

             Lieutenant Lacroix.

             Lieutenant Castel.

             Lieutenant Gailleur.

             Lieutenant Chauvet.

            A la suite de ce combat meurtrier le 258° est porté en deuxième ligne à Rupt devant Saint-Mihiel.

Lundi 28 Septembre.

            Le capitaine Farjon prend le com­mandement du régiment.

Les 29, 30 septembre, 1°, 2 et 3 octobre, le régiment bivouaque dans les bois autour de Fresnes

            Le chef de bataillon Rastit venu du Dépôt prend le commandement du régiment le 3 octobre.

           4 Octobre.

            Le régiment envoie un bataillon en réserve derrière le 42e colonial qui occupe la lisière est du Bois de

la Haute Charrière

, et doit concourir avec 3 compagnies à une attaque de Chauvoncourt, qui n'eut d'ailleurs pas lieu.

            Les jours suivants, le régiment resta à peu près sur les mômes positions, c'est-à-dire un bataillon au Malinbois, et un autre aux Hautes Charrières.

Cette situation se prolongea jusqu'au 24 octobre. Le Régiment s'organisant sur la défensive (Fortin du Malimbois) journellement bombardé par l'artillerie lourde allemande.

           La guerre de tranchées commençait.

            Pour information :

Il faut savoir que les premiers combats se sont déroulés sous forme de guerre de mouvements, il y eut des avancées et des reculs de chaque côté et qu'approximativement à la fin octobre le front se stabilisa et chaque partie s'enterra pour se protéger des obus et des assauts d'infanterie.

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Commentaires
C
Genial ! Je partage ca sur facebook. Je dois dire que je ne regrette en rien de m'être abonné à votre weblog. Amicalement,
C
J'apprécie la façon dont vous abordez ce sujet. Vous avez une très belle plume, bravo ! Amicalement,
M
Bonjour et bravo pour ce que vous faites. Merci 1000 fois ! Bravo !
C
tres ému de lire le récit du combat ou mon arrière grand père Pierre Jean MAUBERT a été tué si j'en crois sa fiche MDH<br /> <br /> ( je ne sais comment faire le lien avec cette fiche)
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